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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 08:14

Histoire de Wazemmes

 suite

 


La digue, construite en 1699, avait pour but de pouvoir couvrir d’eau un espace de terrain assez considérable que les assiégés inondaient au besoin pour garantir la ville de Lille en cas d’attaque. Elle unissait aussi les quatre redoutes situées le long de sa rive droite. Après la traversée des fortifications à la porte de Béthune, elle suivait à droite la rue Jacquemars Giélée jusque vers la rue de Puébla. Elle traversait la place des Halles Centrales, longeait la rue Solférino, la rue de la Digue et aboutissait à un barrage près de l’école de Natation (en plein air, qui fonctionna jusque au début des années 1980, l’IESEG en 2013).

La promenade de la Digue était très pittoresque et très recherchée des Lillois. Une double ligne de peupliers que l’on apercevait de fort loin, les jolis jardins que traversaient les ruisseaux des blanchisseurs, les ponts rustiques, les petites fermes, les coquettes maisons de campagne, les cygnes aux blanches ailes qui animaient le paysage, tout cela semblait fait à souhait pour le plaisir des yeux et formait, dit-on, un paysage des plus enchanteurs. Wazemmes était alors par ses belles promenades et son site pittoresque un lieu de rendez-vous cher à la population lilloise. C’était le Bois de Boulogne de l’époque…

 

Les Voies de Communication :

 

Après les rivières et les canaux, des routes facilitaient les échanges commerciaux. Plusieurs voies de grande communication sillonnaient notre territoire.

 

- Au faubourg Notre-Dame, la rue Notre-Dame, aujourd’hui Léon Gambetta, reliait la ville de Lille à celle de Béthune. Deux grandes routes traversaient également le faubourg des Malades, l’une conduisait à Arras (route d’Arras), l’autre à Douai (route de Douai). Ces deux rues ont conservé cette dénomination.

 

Les Trois faubourgs :

 

Dans son organisation intérieure, Wazemmes se composait de trois faubourgs, celui de Notre-Dame qu’on a appelé plus tard faubourg de Béthune à cause de la voie qui le traverse ; le faubourg des Malades ou faubourg de Paris  (anciennement porte des malades) ou encore Moulins-Lille ; enfin le faubourg de la Barre qui prit le nom de Vauban à cause de la citadelle que ce grand ingénieur éleva sur ce territoire.

 

Le Faubourg Notre-Dame formait le centre, et possédait l’unique église qui réunissait tous les fidèles. A côté de l’église et du cimetière situés sur la place actuelle Philippe de Girard se voyait le château de l’évêque avec ses prairies, ses jardins et ses bois qui s’étendaient du côté d’Esquermes (la limite entre les deux villages était les rue H. Loyer et Deschodt). Sur ce territoire s’élevaient le château de Donchin, les redoutes de l’Eseau et de Wazemmes, * les moulins de Wazemmes, Del Saulch cité dès 1291, de la Bouvaque, de l’Escaille (1653), de la Vallée (1551) la Nouvelle Aventure sur la place de ce nom, la chapelle de Notre-Dame de Bohain, au bout de la rue Notre-Dame. Les plus vieilles rues de ce faubourg étaient la rue de l’évêque, la rue Notre-Dame ou du faubourg de Béthune, la rue Ratisbonne (anciennement Ratentout) la rue de Flandre, la rue Manuel (déformation de molinel ?) la rue Sainte Barbe.

 

photo arbonn.

 

l'Arbonnoise

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