Les professions à Lille - Wazemmes en 1900
Nombre de professions prospères autour de 1900 sont aujourd’hui disparues ou moribondes !
En 1898, il y a encore sur notre territoire : 17 briqueteries, 28 charrons, 40 maréchaux-ferrants, 26 cultivateurs-vachers, 19 foreurs de puits, 19 forgerons, 75 fripiers (malgré le développement du commerce de confection) , 5 fabricants de galoches et (550 cordonniers !) 180 modistes, 175 professeurs de musique, 55 artistes peintres, 7 fabricants de vitraux …
Déjà certaines innovations marquent l’entrée – assez timide il est vrai – des Lillois, dans une civilisation technique : installation, en 1879 de la première ligne télégraphique par électro-aimant inauguration à la Mairie de Lille en 1881 d’un service de sténographie ; remplacement en 1890 du guetteur de Sainte-Catherine par un service téléphonique relié à la caserne des pompiers de la rue Malus (en 1898, on compte 400 abonnés au téléphone) ; interdiction en 1875, des orgues de barbarie ; disparition en 1880 de la dernière vinaigrette (chaise à porteur) détrônée par le tramway et la bicyclette (32.000 bicyclettes dans le Nord en 1900)
Voici les premières automobiles, dont les 30 kilomètres heure font taxer les conducteurs d’ « automaboules », mais qui en 1914, est encore largement distancée par un ensemble de 4.200 chevaux employés en ville, sans compter les 734 chevaux de l’armée.
Le phonographe à cylindre est entré dans nombre de foyers ; vers 1908, au parvis Saint-maurice, s’ouvre « Lille-cinéma » qui donne une séance journalière à 20 H 30 et 2 matinées le dimanche.