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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 19:57

Le Château d’Eau

Le château d’eau de Wazemmes est situé à l’angle des rues Van Hende et St Bernard.

Construit sous la direction de M. Bourdon, Ingénieur et Directeur du Service des eaux de la ville de Lille, après l’installation provisoire en 1889 de 3 locomotives de 20 CV actionnant des pompes centrifuges qui aspiraient l’eau de l’ Arbonnoise et la refoulaient dans un réservoir situé place Guy de Dampierre, les machines se révélèrent vite insuffisantes.

Il n’a jamais fournit que des eaux industrielles.

Ce superbe édifice en forme de tour de 14 m est constitué de pierres et de briques, il possède une corniche, un chemin de ronde et un garde-corps en fer forgé.

Sa cuve en ciment armé* d’une capacité de 1.200 m3 et de 16 mètres de diamètre, de forme concave.

L’usine de distribution des eaux industrielles était organisée :

- à leur entrée, les eaux sont amenées jusqu’à l’usine élévatoire de la rue St Bernard par un aqueduc de 1.205 m de long et d’1 m de diamètre.

- l’eau est aspirée dans des puisards puis refoulée dans le réservoir aérien, c’est le principe du château d’eau.

*auparavant, la cuve était en fonte avec plaques boulonnées.

C’est sous l’impulsion du maire Gustave Delory que la distribution d’eau de rivière est décidée pour subvenir aux besoins des industries.

La construction de 3 réservoirs était prévue, un seul sera construit.

Auparavant l’eau de l’Arbonnoise était aspirée au niveau de la rue Halévy et de l’église St martin d’Esquermes.

le châteaun d'eau au début du 20° siècle

le châteaun d'eau au début du 20° siècle

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 18:17

L’Agriculture

L’agriculture se développa au début du XVI° siècle. On cultivait surtout le blé, l’avoine, l’orge et le colza.*Quelques années avant la Révolution presque tous les Wazemmois possédaient un lopin de terre.

Des plus, nombre de Lillois avaient dans ce village des potagers et des jardins où ils venaient respirer l’air frais de la campagne.

Les Blanchisseries

Les nombreux canaux et rivières facilitaient l’industrie de la blanchisserie. Nombre d’entre elles étaient installées depuis « la digue » jusqu’aux abords de la place Philippe de Girard qui était à l’époque le cœur du village. Les blanchisseurs amenaient le linge qui leur avait était confié par les familles aisées, au moyen de « curoir » sorte de petits bateaux. Puis vers 1713 ce fut au moyen de chariots légers tirés par des chiens. Ce mode de traction perdura pendant environ un siècle.

Les Fours à Chaux

On extrayait de la chaux à Wazemmes : place de la Nouvelle Aventure (Halles de Wazemmes), sur le terrain de l’église St Pierre St Paul, vers la rue Degland, il y avait aussi une carrière à l’angle des rues d’Arras et de Douai. Les fours à chaux étaient installés :rue du Chauffour, rue Durnerin, rue Bourignon.

Les Moulins

Les moulins à vent nous viennent de l’Orient. Ce sont les Croisés qui en introduisirent l’usage en France au XII° siècle. Le plus ancien moulin signalé dans notre région était à Loos et date de 1227.

C’est de 1670 à 1770 qu’on en construisit un, grand nombre. L’existence de moulins à Wazemmes est ancienne : particulièrement pour la fabrication des huiles extraites des graines de colza, d’oeillette et de cameline.

Nous parlons d’une époque où la commune de Moulins faisait partie de Wazemmes, jusqu’en 1838.

L’introduction de l’éclairage public dans les villes donna une importance considérable au commerce des huiles à brûler.

La clarification des huiles fut mise au point par le sieur Leroy.

Tous ces moulins à vent étaient employés à moudre le blé, à broyer le « bray », plante grasse, en vue d’obtenir le « weddle » qui fournissait le bleu aux teinturiers, à écraser d’autres écorces en vue d’obtenir des produits destinés à tanner le cuir ou à fouler le drap.

Les « Olieux » était le nom donné aux meuniers spécialisés dans la production d’huiles et produits annexes. Ils formaient une Confrérie importante et renommée.

à suivre...

les moulins à vent étaient situés à Moulins secteur plus élevé que Wazemmes (4/5 mètres) à Wazemmes c'étaient souvent des moulins à eau.s à eau

les moulins à vent étaient situés à Moulins secteur plus élevé que Wazemmes (4/5 mètres) à Wazemmes c'étaient souvent des moulins à eau.s à eau

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 16:21

Les dates importantes de la vie de Wazemmes

  • 1320 : Les seigneurs de Tournai deviennent définitivement Seigneurs de Wazemmes.
  • 1384 : Lille passe du Comté de Flandres au duché de Bourgogne, les communes environnantes également, dont Wazemmes.
  • XVI° : Domination Espagnole.
  • 1667 : Siège de Louis XIV.
  • 1708 : Nouveau siège de Lille.
  • 1713 : Lille revient à la France
  • 1791 : La commune de Wazemmes annexe tout le territoire du Pont de Canteleu jusqu’aux fortifications de la Citadelle.
  • 1792 : Siège de Lille, Lille reste Française.
  • 1795 : Le 31 octobre, la commune de Wazemmes devient chef-lieu de canton.
  • 1821 : Construction de la nouvelle église de Wazemmes, l’ancienne (place Ph. de Girard) ayant été démolie après la Révolution (1792).
  • 1833 : M. Collette, maire installe le marché près de la nouvelle église et fait paver de nombreuses rues.
  • 1833 : Le faubourg de Moulins se sépare de la commune de Wazemmes et devient Commune des Moulins et devient Moulins-Lille en 1849.
  • 1846 : les rues sont éclairées au gaz d’éclairage.
  • 1856 : Le 18 août, demande d’extension de Lille au Ministère de la Guerre.
  • 1857 : Nomination du Préfet Vallon qui favorisa l’annexion, en collaboration avec le Maire de Lille A. Richebé et l’architecte Henri Kolb.
  • 1858 : 13 octobre, décret par lequel Lille annexe les communes d’Esquermes, Fives, Moulins, St Maurice des Champs et Wazemmes.
  • 1859 : En Janvier, une commission et l’architecte Emile Vandenbergh et une commission sont chargés de l’étude de raccordement et d’alignement des voiries.
  • 1860 : le 18 avril la commission rend son plan d’alignement.

Le 8 mai 1849, Casimir Mourmant, industriel (raffineur de sucre) et dernier maire de Wazemmes propose de fonder, sous le patronage du conseil municipal, une caisse de Secours Mutuels (la Prévoyance) pour Wazemmes et ensuite pour Vauban-Esquermes afin d’aider les ouvriers en cas de maladie, de décès ou de chômage. Approuvée par le conseil le 2 juillet suivant elle fut déclarée d’utilité publique le 10 février 1856.

La société « La Prévoyance » composée de membres participants, cotisant chacun 0.30 F par semaine, et recevant, en cas de maladie des indemnités, soins, médicaments.

Dans la vieillesse, ils perçoivent une pension ou une pension viagère, à leur mort la famille reçoit 40 F pour les obsèques.

Les membres honoraires cotisent 6 F par, qui furent portés ensuite à 12 F

Le Conseil Municipal versait à la Société 0.10 F par semaine pour chaque ouvrier.

En 1851, le Ministère de l’Intérieur accorda à la Société une somme de 400. F.

Toujours en 1851, Louis Faure, industriel fabricant de céruse à Wazemmes, proposa la création et le financement par les industriels et surtout leurs épouses, d’un hôpital rue Voltaire (actuellement Saint Roch). En août 1851, l’hôpital était prêt.

En 1859, l’administration des Hospices de Lille (le C.H.R. maintenant) prenait possession de cet hôpital.

En 1877, à l’ouverture de l’Hôpital Ste Eugénie (la Charité ensuite) l’établissement de la rue St Roch devint une crèche.

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 16:25

LE VILLAGE DE WAZEMMES

Texte de 1912

Comment le joli village de Wazemmes (Water et House) d’autrefois avec ses ruisseaux sinueux, avec ses vertes prairies pleines de fraîcheur et d’ombrage, avec ses pittoresques moulins et ses aspects charmants, s’est transformée en une grande ville, annexée en 1858, par Lille une ville encore plus grande ?


Par qu’elle étonnante métamorphose cette communauté de 200 âmes du XV° siècle est-elle devenue aujourd’hui au début du XX° siècle cette ville de 90.000 habitants. (en 2014 225.000 avec Lomme et Hellemmes)

Et comment six jolies églises de styles divers ont –elles remplacé la petite chapelle de jadis ? Qui retrouverait l’ancienne et paisible résidence du Seigneur Evêque de Tournai au sein de ce quartier de Wazemmes avec sa laborieuse population d’hommes et de femmes sortant de cent établissements industriels, ses cheminées fumantes, ses rues tirées au cordeau, ses tramways électriques, ses larges boulevards, ses squares et ses glacis verdoyants ?

Hélas ! il faut employer le langage un peu démodé de la mythologie, depuis longtemps les nymphes du paysage de Wazemmes ont disparu avec les oiseaux et les fleurs : les cygnes aux blanches ailes se sont envolés avec la poésie ; les rangées d’arbres sont tombées sous la hache dévastatrice ; les canaux se sont transformés en égouts souterrains, les moulins à vent et à eau ont disparu devant les conquêtes de la vapeur, et les blanchisseurs sont allés porter leur industrie hors des nouveaux remparts ; le bruit des tramways et des sirènes remplit les rues nouvelles de la cité ancienne ; les promeneurs et les rêveurs sont allés chercher à Lambersart ou ailleurs un peu de verdure et de calme.

La banlieue d’autrefois est presque devenue le cœur de la ville d’aujourd’hui. Tout s’est modifié et même complètement transformé. Ce qu’on appelle le confort et le progrès y ont peut-être beaucoup gagné ; le bonheur du peuple et sa santé physique et morale en ont-ils profité dans la même mesure ?

Première église de Wazemmes située au coeur du village ( actuelle place P. de Girard )

Première église de Wazemmes située au coeur du village ( actuelle place P. de Girard )

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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 16:16

La saga se poursuit ; mais le rapprochement avec OLIDA en 1968, une marque importante mais en situation financière précaire n’est pas une réussite …

Cette entreprise familiale a perdu son âme.

1988 : la société est reprise par 8 cadres sous l’égide du gendre de Léopold Caby, Pierre BRIET qui oriente l’entreprise vers l’international.

C’est aussi à ce moment que l’entreprise adopte comme logo « Jean Caby » bon appétit, symbole d’un retour aux sources.

« Et voici 1986, avec l’explosion de la saucisse cocktail lancée en 1970 après un voyage aux Etats-Unis de dirigeants. C’est à cette date que ce produit est devenu le produit phare de notre gamme et a relancé notre marque. »

De nos jours la petite saucisse cocktail représente 33% de parts de marché !!!

JEAN CABY bon appétit, dans la première campagne publicitaire.

Dans les années 1986/1990 le marché est en pleine mutation, Caby part chercher à l’export un moyen de prendre encore plus d’importance.

Mais pour cela il faut innover l’abattage est supprimé à l’usine de Saint-André unité qui est devenue l’une des plus modernes d’Europe, avec le niveau de certification le plus élevé.

E, 1994, nouvelle usine de saucisses et knackies-cocktail est installée à Saint André.Le saucisson « croc’sec » réservé à l’apéritif est créé en 1998.

CABY en 1919 au 154 rue colbert à LILLE - WAZEMMES

CABY en 1919 au 154 rue colbert à LILLE - WAZEMMES

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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 15:23

La petite saucisse CABY est née 154 rue Colbert à LILLE

En 1919, une petite charcuterie artisanale installée au 154, rue Colbert, non loin de la Deûle et des abattoirs, se lance dans la vente de morceaux de viande pré-emballés.

En 1924, il dépose sa marque « HOGPORC » dont le logo est un cochon traversant un double cercle portant le nom.

Jean CABY était un entrepreneur avant-gardiste, il s’agrandit et créée en 1929 l’usine de Saint André, qui fonctionne toujours.

En 1932 la production de saucisson sec démarre et en 1934 suivent les jambons, saucissons, salaisons et conserves.

A l’époque, pas de chaîne du froid, les produits frais en viande n’existent pas, uniquement des conserves et des produits secs.

En 1940, la guerre, de nombreux employés ont du quitter l’usine, une partie des bâtiments furent bombardés. En 1945, nouveau départ, Jean Caby renouvelle les machines et accroît la productivité grâce aux nouvelles technologies, il créée en 1947 la première chaîne d’abattage totalement automatisée (200 porcs à l’heure).

En 1951, premier à proposer des produits sous vide et sortir de la conserve… En même temps il ouvre une usine de l’autre côté de la frontière à Tournai.

Le logo change et devient CABY en 1952, toujours avec le cochon dans son cercle. La marque produit du jambon cuit, la saucisse de Strasbourg, les saucissons et pâtés cuits.

En 1955, l’usine de Saint André bat le record d’Europe d’abattage de porcs :350 à l’heure !

En 1966, mort du fondateur, son fils Léopold lui succède.

A suivre

Extrait de « la saga des marques » édité par La Voix du Nord en 2012.

les logos au fiul du temps

les logos au fiul du temps

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 15:39

Etude de Me PIAT, Notaire à Lille, rue Nationale, 49

LILLE - Rue des Stations, N° 95

GRANDE MAISON

Avec Grand’Porte, Petite porte, et

TRES Grand Jardin

Erigée sur 2.200 mètres carrés environ de terrain

Avec sortie sur l’Allée Saint-Hubert*,

A VENDRE, par suite de décès,

Pour l’acquéreur en disposer à partir du 1er avril prochain.

L’an 1879, le LUNDI 3 MARS, à deux heures de relevée, Me PIAT, Notaire à Lille,

Procèdera en son étude, rue nationale, N° 19, à l’adjudication, en une seule séance, qui sera

Définitive, de l’immeuble repris au texte et dont suit la

DESIGNATION :

Cette maison servait jadis de maison de campagne.

Elle est érigée sur caves, d’un rez-de-chaussée, d’un étage et d’un grenier.

Elle comprend un bâtiment principal front à rue, et deux bâtiments à marteau dans la cour.

Elle se compose : au rez-de-chaussée, de salle de réception, salle à manger, emplacement pour remise pour écurie à 3 chevaux.

A l’étage, de neuf chambres, dont plusieurs avec alcôve.

Au-dessus de l’étage, d’un immense grenier de toute l’étendue de la maison.

Deux escaliers desservent la maison sus-désignée.

Il existe deux caves, dont une fort spacieuse, sous partie de la maison.

Cette maison est libre d’occupation. Elle est visible tous les jours non fériés, de 10 heures du matin à trois heures de l’après-midi.

S’adresser, pour visiter, à la maison même, et pour tous renseignements en l’étude de Me PIAT, Notaire à Lille, rue Nationale, N°19.

* L’allée Saint Hubert ( qui était une impasse) correspond à l’actuelle rue Jules Lefebvre.

plan de situation de la maison à vendre, le jardin de la maison se terminait à l'extrémité de l'allée St Hubert qui était une impasse.

plan de situation de la maison à vendre, le jardin de la maison se terminait à l'extrémité de l'allée St Hubert qui était une impasse.

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 16:52

Un jour vint, en 1838 je crois, où quelques artistes eurent l’idée de donner, à l’instar de Paris, des concerts, dits Musard.

Un orchestre, composé des meilleurs musiciens de la ville, installé à la Nouvelle Aventure dans l’espace compris entre les charmilles et les bâtiments, y exécuta des symphonies, des ouvertures, les airs de danse les plus à la mode, alors que triomphait « le cornet à piston ».

Pendant un certain temps le succès répondit d’abord à l’attente des organisateurs et le grand monde afflua dans la guinguette toute surprise de cette clientèle inaccoutumée.

Ses guichets n’avaient jamais vu tant de monnaie blanche tomber dans la caisse, et ses allées ombreuses ouvertes à de si riches équipages.

Ce furent, hélas ! de beaux jours sans lendemain.

Les Concerts Musard n’eurent qu’une courte durée : on trouva bientôt, à entendre les difficiles, que la société était trop mêlée, et la Nouvelle Aventure revint à ses habitudes d’autrefois.

Depuis lors, elle n’a plus eu de ces bonnes fortunes qui changent une existence, elle a repris les habitudes naturellement plébéiennes auxquelles il semble qu’elle n’avait jamais renoncé qu’avec une sorte de répugnance…

Notre sujet nous conduit à cette triste conclusion, c’est que beaucoup de choses dépérissent et s’en vont peu à peu avec les monuments où elles ont brillé jadis du plus vif éclat.

Le Broquelet et la Nouvelle Aventure e, sont un exemple frappant.

Ils se prêtaient un mutuel appui dans leur âge avancé ; de temps immémorial c’était à la Nouvelle Aventure que le Broquelet tenait ses grands jours. Il n’est pas un Lillois qui l’ignore, et les Beaux-Arts se sont même chargés d’en perpétuer la tradition, comme on le voit dans une toile de F. Watteau.

Elle représente la Nouvelle Aventure le jour de la Saint-Nicolas d’été (8 mai) ; dans cette œuvre, le pinceau de F. Watteau a rendu avec bonheur les formes extérieures, l’architecture des bâtiments. Des groupes ingénieusement disposés, des scènes plus ou moins comiques, très délicatement traitées, des mœurs et des coutumes pris sur le fait, donnent au tableau un intérêt tout particulier.

 - tableau de Watteau exposé au Musée de l'Hospice Comtesse

- tableau de Watteau exposé au Musée de l'Hospice Comtesse

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21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 19:09

A sa création en 1904, la Bourse du Travail comptait 5.437 adhérents inscrits à 28 syndicats différents … En 1920 on comptait 52 syndicats pour presque 15.000 adhérents.

La ville de Lille racheta en 1922 un ancien couvent de Dominicains, construit en 1873 sur les plans de Baptiste Cordonnier, en 1896, la chapelle fut consacrée, bien qu’elle accueillit des fidèles depuis 1880. En 1908, les religieux furent chassés et le bâtiment devint Maison de Santé.

Ce bâtiment situé à l’entrée de la rue Léon Gambetta, côté République, accueillit la Bourse du Travail en 1926. La Bourse fut démolie en 1988 et a été remplacée par un immeuble abritant un hôtel, des logements, et des bureaux du Ministère du Travail.

Les syndicats trouvèrent refuge dans les locaux de l’Institut de Chimie, rue Barthélemy Delespaul.

Cette délocalisation n’a pas favorisé la vie des syndicats C.G.T. – F.O. – et C.F.D.T

Fin 2013 les Syndicats sont installés à Fives, dans des locaux de l’ancienne usine FIVES-CAIL-BABCOCK.

Espérons que les occupants entretiendront mieux ces nouveaux locaux pas de lavages des vitres, pas de coup de balai pour la neige ou les ordures déposées autour des trappes d'ordures face à leurs locaux)

Le couvent des Dominicains de la rue Gambetta. L'institut de Chimie de la rue B. Delespaul
Le couvent des Dominicains de la rue Gambetta. L'institut de Chimie de la rue B. Delespaul

Le couvent des Dominicains de la rue Gambetta. L'institut de Chimie de la rue B. Delespaul

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 17:08

Cette réputation s’était répandue jusqu’à la capitale vers la fin du règne de Louis XV et au commencement de celui de Louis XVI, si nous en croyons une image peinturlurée, animée par une quantité de personnages de diverses conditions : des prêtres, des religieux, des soldats, des bourgeois, des hommes et des femmes du peuple, au milieu desquels circulent des équipages, de nobles cavaliers dans les costumes de l’époque, vendue à Paris, rue Saint Jacques, chez le sieur Basset, éditeur.

Néanmoins, la scène ne manque pas d’entrain, et l’aspect des bâtiments est fidèlement rendu. Nous apercevons, dans lanterne, au-dessus du cadran, les trois figures automatiques de Pierrot, d’arlequin et de Colombine, qui s’apprêtent à sonner l’heure en frappant avec un marteau sur le timbre de l’horloge.

La Nouvelle-Aventure n’était pas encore environnée d’habitations, car le fond du tableau laisse entrevoir la campagne et les moulins à vent du faubourg voisin (Moulins).

Dans le Guide des étrangers à Lille et aux environs de 1772, nous lisons que la Nouvelle Aventure était un édifice fort singulier par sa construction ; qu’il y avait une grande salle avec loges et un théâtre où l’on pouvait jouer la comédie. En été, le peuple y venait danser. « L’auteur se permet une assertion qui nous semble très hasardée, c’est que Teniers a trouvé le sujet de ses tableaux dans les scènes bachiques de la Nouvelle Aventure ». Or les personnages du fameux peintre flamand appartiennent bien plus à la classe des paysans qu’à celle des citadins.

Le guide Jacquez nous apprend qu’il existait encore une foule d’autres guinguettes dans le faubourg de Béthune, et probablement il faut y compter la Vielle Aventure, située comme on dit à Lille, plus d’ici dans Wazemmes (1).

1) la rue de la Vieille Aventure où se situait cette guinguette, relie la rue Gambetta à la rue de Flandre.

L'arrivée des participants à la Guinguette lors d'une fête.

L'arrivée des participants à la Guinguette lors d'une fête.

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