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5 octobre 2022 3 05 /10 /octobre /2022 17:05

Mais sur les douze heures de la nuit du dimanche au lundi, lorsque tout le monde était en repos, les Français sortirent de leur camp divisés en deux bandes et approchèrent de la ville. Une partie alla brûler les moulins à huile et à blé de la porte des Malades du nombre de quarante ou environ. L'autre partie vint attaquer les faubourgs  de la porte de Notre-Dame et de la Barre, et mit le feu à plusieurs maisons pour donner un assaut à la ville.  Mais par la diligence des soldats et des bourgeois, par l'alarme qu'on donna, par le son des cloches et tambour de la ville, l'habilité des canonniers qui ne cessaient de faire jouer le canon par tous les remparts, ils repoussèrent les Français qui se retirèrent en mettant le feu aux maisons et censes après avoir eu beaucoup  de leurs gens tués qu'ils emmenèrent avec eux sur des chariots pour ne pas faire voir le nombre de tués. On prit un commandant ou un capitaine blessé et amené dans la ville. Des troupes de la garnison il y eut une vingtaine de tués et près de 40 blessés qui furent conduits aux hôpitaux de la ville et bien pansés. Aucuns moururent pour avoir été blessés avec des balles quarrées. Dans cette attaque des Français, il n'y eut qu'un bourgeois de tué. On l'attribua à la protection de Notre-Dame de la Treille, patronne de cette ville*

Chronique lilloise inédite par Jacques Delobel, chanoine de Saint-Pierre, pages 279-280.

 

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