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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 17:49

Histoire de la

Maison Folie de Wazemmes

HISTOIRE D’USINE

HISTOIRE DE FAMILLE

1820 : La commune de Wazemmes n’est pas encore annexée.

On observe la présence de nombreux jardins et terres agricoles.

Wazemmes est alors reliée à Lille par une rue importante, la rue Notre-Dame, rue Léon Gambetta depuis le 3 février 1883.

Le site de la filature est localisé au centre de la commune de Wazemmes. Le réseau viaire autour du futur emplacement est organisé tel que nous le connaissons aujourd’hui entre les rues d’Austerlitz, Wagram et des Sarrazins.

La filature n’est pas encore construite. Les deux parcelles en longues lanières, correspondent à sa future implantation.

1860 : La ville de Lille s’est agrandie officiellement en 1858, en annexant les communes de Wazemmes-Moulins, Esquermes, Fives et St Maurice des Champs (actuellement St Maurice des Champs), ces deux dernières resteront en dehors des nouvelles fortifications.

Sur le plan de 1878, on observe les nouveaux boulevards : Liberté, Vauban, Montebello, Victor Hugo, J. B. Lebas, avec des constructions de type Haussmannien, tous bordés d’arbres.

Des portes (des Postes et Béthune) à chaque entrée de la ville permettront de collecter l’octroi, impôt sur toutes les marchandises qui entraient en ville (jusqu’à la veille de la guerre de 1939/1945).

La vocation textile régionale est ancienne et a marqué depuis longtemps la région des éléments caractéristiques d’une économie et d’une culture textile, notamment par une main d’œuvre qualifiée, des métiers périphériques (mécanique, négoce, etc.),ainsi qu’une agriculture linière.

A ces facteurs la révolution industrielle trouvera dans la production charbonnière régionale les bases favorables à l’implantation de nombreuses filatures de lin autour de Lille et Armentières.

C’est dans ce contexte que M. Fauchille construisit au début du XIX° siècle dans la commune de Wazemmes, à côté d’autres usines, une filature. C’était une filature de lin au mouillé, avec peignage, carderie, etc. Ses 15.000 broches produisaient mensuellement environ 60 à 70 tonnes de fil. L’énergie était fournie par une machine à vapeur à balancier, distribuant un mouvement uniforme aux machines par un ensemble d’arbres et de courroies, comme dans toute l’industrie de l’époque.

A la mort du fondateur en 1850, sa veuve mit en vente la filature. Elle rachetée par Gustave Leclercq, un courtier en lin Lillois qui désirait réaliser lui-même une production que jusqu’alors il sous-traitait. Trois générations se succédèrent à la tête de l’entreprise jusqu’en 1990 et l’activité se poursuivait selon des cycles marqués par des périodes de développement et de déclin, selon les aléas de l’économie, et de l’évolution technique et de la mode.

La guerre de 1914/1918 affecta fortement la filature. Tandis que les hommes furent mobilisés, les métiers à filer furent réquisitionnés par les Allemands, démontés et expédiés en Autriche. A la fin de la guerre, il fut possible de se faire restituer le matériel, à moins que l’on préfère obtenir une compensation au titre des dommages de guerre.

à suivre...

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