Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 novembre 2017 5 17 /11 /novembre /2017 18:39

La filature du lin  profita des difficultés de l'industrie cotonnière : de 191 000 broches en 1862 elle passa à 250 000 broches en 1866 ; cette année là on estimait que 15 000 hommes, femmes et enfants travaillaient dans les filatures de lin : ils constituaient le sous-prolétariat lillois.

Si l'industrie lilloise du tulle fut frappée à mort par la crise de 1860/1865 (1 000 ouvriers en 1860, 75 en 1868), une jeune branche du textile s'implanta vigoureusement à Lille : le jute qui, en 1870 était fabriqué en trois manufactures, la plus importante, la Société des Filatures du Nord, à Moulins-Lille, employait 300 ouvriers.

L'essor de l'industrie métallurgique suivit la courbe de l'industrie textile. En 1866, il y avait à Lille trente fondeurs en fer et dix fondeurs en cuivre ; parmi les premiers, Baudon-Porchez, rue Ste Catherine (aujourd'hui 1967 à Ronchin) était le grand fournisseur des Chemins de Fer et s'était spécialisé dans la construction d'appareils de chauffage et de candélabres à gaz.*

A Moulins-Lille , l'ingénieur Paul Le Gavrian avait succédé,  en 1857  à son père Amédée, fondateur, vingt ans plus tôt, d'une Société de construction de machines à vapeur ; de la machine verticale Watt, Le Gavrian passa à la machine horizontale à tiroirs plan, puis cylindrique, puis à la machine à obturateur Corliss (1867) en attendant la machine à soupapes*.

Le matériel nécessaire à cette industrie textile était fabriqué

Partager cet article
Repost0

commentaires