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15 novembre 2017 3 15 /11 /novembre /2017 18:00

Les filateurs lillois : Jules Brame et Charles Kolb-Bernard, au Corps Législatif" se firent les défenseurs du protectionnisme. A Lille les deux points de résistance , au Libre-Echange" , les deux foyers principaux de "défense du travail national"  furent la Chambre Syndicale des Filateurs de coton de Lille" (fondée en 1824) dont le secrétaire, de 1848 à 1868, fut le filateur Henri Loyer, farouche adversaire des théories libre-échangistes et la Chambre de Commerce de Lille, reconstituée en 1848.

La Chambre de Commerce s'intéressa également à tous les problèmes qui marquèrent la révolution industrielle :  application de la machine à vapeur au machinisme industriel,  développement des voies ferrées et des canaux, invention des métiers mécaniques, insertion des lois sociales dans la vie quotidienne...

Jusqu'en 1868 la Chambre de Commerce tint ses séances à l'Hôtel de Ville ; de 1868 à 1898 au premier étage de la gare de Lille.

Le bond en avant de la grande industrie lilloise sous le second empire s'inscrit dans des chiffres éloquents, est illustré par quelques noms prestigieux.

En tête la filature de coton :525 672 broches en 1853, 635 791 en 1859. Cette industrie fut fortement frappée par la crise de 1860/1865, provoquée par la guerre de Sécession (famine du coton), mais les firmes qui résistèrent à la crise en sortirent fortifiées : si le nombre de filatures de coton diminua de moitié, neuf filatures en 1869, disposaient de plus de 20 000 broches contre 2 000 en 1859. En tête : Thiriez et Wallaert avec chacun près de 50 000 broches.

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