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19 avril 2018 4 19 /04 /avril /2018 17:02

Les municipalités qui se succédèrent de 1871 à 1914 doivent être créditées d'un grand nombre de réalisations utiles. Sur le plan de l'urbanisme il faut citer l'achèvement en 1873 de l'église St Maurice rénovée par Canissié et sa vue complètement dégagée (sa tour à échauguettes fut prévue pour abriter le guetteur de ville); la construction, en 1878, par Mourcou et Contamine, du Palais Rameau, ainsi nommé parce qu'il est dû au legs de Charles Rameau, riche avocat décédé sans héritier, ce bâtiment destiné aux expositions florales, aux concours agricoles, (mais aussi que de discours politiques résonnèrent sous les verrières de ce Palais ! que de bacheliers (en mal de copies) transpirèrent dans cette serre !.

Disons que, en 1898, la municipalité socialiste fit l'achat de quatre kiosque à musique (square Ruault, place Catinat, place du Concert, place Madeleine Caulier) et de 66 bancs pour les boulevards Vauban, Montebello, Victor Hugo, Louis XIV et la place de Tourcoing (actuellement place du Maréchal Leclerc), en 1900, achat de 1 000 chaises pliantes en fer, pour les jardins, fournies par les établissements Merveille...

Malheureusement deux grands incendies  vinrent appauvrir encore la ville. Dans la nuit du 28 au 29 mars 1896, l'église Saint-Sauveur fut la proie des flammes qui touchèrent aussi l'hôpital du même nom ainsi que la Noble Tour : il u eut huit morts (cinq chasseurs à pied et trois malaes); ce n'est pas calomnier son architecte de dire que l'église qui remplaça le vieux sanctuaire gothique de St Sauveur n'ajoute rien à la beauté de Lille... En 1898 Auguste Labbe écrivait :

No' quartier est lon d'êt riche :

Pus d'gardin et pus d'égliche!

L'malheur nous poursuit.

Reste l'Nobl' Tour in ruine !

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