Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 16:17

Tirées de ses "Souvenirs Lillois publiés en1904"campagne.JPG

 

Cabaret " ma Campagne" en 1861 dans la plaine vers Lambersartrond-point-espl-JPG

 

 

Rond point de l'esplanade (1812)telegraphe.JPG

 

Télégraphe aérien installé sur le clocher de l'église Ste Catherine en 1847.

 Il y avait 38 sections de Paris à Lille. Le directeur de la télégraphie aérienne à Lille était installlé rue d'Anjou, (quartier vieux Lille) au n°29.

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 15:40

Quelques vues de Wazemmes au XIX° siècle :

 

Derriere-le-Sacre-Coeur.JPG

 

Une vue derrière le Sacré-Coeur  à l'emplacement de la rue Bouchez de Perthes

 

porte-Paris-1856.JPG

 

Une vue de la Porte de Paris en 1856

 

 

Porte-Barre.JPG

 

Vers la Porte de la Barre

 

 

 

Toutes ces vues sont issues du livre de Louis Legougeux paru en 1904.

Partager cet article
Repost0
8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 16:00

 

                                            Souvenirs d'Antan                                                    suite

 

 

    Néanmoins, les événements se précipitaient. La ville de Paris donnait à la province, l’exemple de l’émeute, et elle n’était que trop suivie dans cette voie. Placée aux portes d’une ville importante, Wazemmes était fort exposée à recevoir la visite des profiteurs du tumulte, qui, en toutes occasions semblables ne cherchent qu’un profit peu honorable dans le pillage, parfois même dans l’incendie et le meurtre. Pour se protéger contre ces indésirables et fréquents envahisseurs, la population des villes s’organisait partout en gardes nationales. Nos aïeux ne manquèrent point de suivre l’exemple et le 14 mai 1790, une pétition fut adressée à la Municipalité par le faubourg des Malades, plus exposé au pillage que les deux autres faubourgs. De courageux citoyens se réunirent et formèrent un corps dont l’influence sera grande dans notre commune jusqu’en 1848, ce fur l’origine de la Garde Nationale de Wazemmes.
  
     Dès le début, elle fut formée de deux compagnies ou pelotons. Béghin fut le commandant des citoyens gardes nationaux des faubourgs Notre-Dame et de la Barre, Lefebvre, de ceux du faubourg des Malades. Un règlement fut établi et fut appliqué quand la discipline l’exigea. On poursuivit en « audience de police » quelques citoyens-soldats, qui, le premier moments d’enthousiasme passé, ne voulaient plus faire aucun service et on leur reprit leurs armes et leurs uniformes.

    Le 14 juillet 1790, la fête de la Fédération fut annoncée dans la commune par un « cent d’affiches », et à midi précis, les cloches de l’église annoncèrent le commencement des festivités. La Municipalité et la Garde Nationale renouvelèrent devant le clergé, le serment d’être fidèles à la Constitution, au Roi et à la Loi. Le même jour, à Paris, la même fête se déroulait,  grandiose, avec le concours du clergé, bénédiction des drapeaux, etc… Morel et Duriez, délégués de Wazemmes représentaient notre commune à cette cérémonie.
A Lille, cette fête s’était déroulée au Champ de Mars, et le chanoine de Muyssart, du chapitre de Saint-Pierre de Lille, après un panégyrique superbe des devoirs des citoyens et la fraternité des Français, avait, au nom du clergé Lillois, prêté le serment de fidélité à la nation. Serment qu’il ne faut pas confondre avec celui de la Constitution civile du clergé postérieur de quelques années.

    La fraternité semblait régner en France, et les trois ordres paraissaient s’entendre à merveille ; mais ce n’était qu’un calme trompeur. Une révolution n’est jamais terminée par ceux qui la commencent, et, en 1790, les généraux et loyaux innovateurs ne devaient pas tarder à être submergés par des évènements qu’ils ne pouvaient non seulement dominer, mais qu’en parfaite ignorance des choses ils ne faisaient que préparer. Pour terminer, nous jugeons nécessaire de rappeler que la devise révolutionnaire : la Liberté ou la Mort, ne signifiait nullement au début, le terrible dilemme où la Terreur le fit dégénérer.

    En 1790, cette devise voulait dire : Plutôt la mort que l’esclavage politique. Le Tribunal révolutionnaire la fit comprendre autrement. Tant il est vrai que selon les jugements des hommes, la chose la plus noble peut devenir une véritable horreur, et qu’il est parfois bien difficile de discerner un passé que seule une étude approfondie peut faire connaître sous tous ses aspects.

    
photo-Vanhoenaecker.JPG

Partager cet article
Repost0
6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 16:39

 

                                         Souvenirs d'Antan

 

                      Les débuts de la Révolution à Wazemmes

 

 

    S’il est une période historique méconnue, c’est incontestablement la « Révolution Française ». Assurément, cette tourmente a laissé une profonde impression dans le peuple, mais les détails en sont complètement méconnus. Nous ne chercherons pas ici les causes et nous ne décrirons les effets de cette évolution. Ce travail a déjà été fait trop longuement par les historiens, si l’on peut dire. Les passions politiques ont même bien souvent fait dévier les commentaires des savants selon leurs différents points de vues.
    Nous nous bornerons donc à exposer les faits qui se déroulèrent à Wazemmes à cette époque. On divise généralement la Révolution en cinq périodes :

              1° La Constituante – 2° La Législative – 3° La Convention – 4° La Terreur – 5° Le Directoire.

C’est de la première dont nous nous occuperons aujourd’hui.

    Les cinq périodes révolutionnaires indiquent aux moins initiés en histoire, une progression dont les appellations sont suffisamment caractéristiques. Seul le Directoire (suivant la Terreur) est peut-être une transition ; nous en reparlerons d’ailleurs le moment venu.
    Les débuts de la Révolution furent exempts de toute violence, du moins en province. Politiquement une nouvelle génération prenait visiblement l’ascendant en 1789. Ces hommes partisans d’idées nouvelles étaient généralement des cœurs généreux prêts à tout sacrifier au bien-être public, et c’est à tort que l’on se figure parfois les « hommes de 89 » comme on les appelait alors, émeutiers ou tout au moins éléments turbulents. C’est surtout dans la création des « municipalités » destinées en 1790, à administrer les communes, que les figures des « premiers réformateurs » apparaissent dans notre histoire locale.

    Voici un extrait du discours de son installation par Vanhoenacker, le, premier Maire de Lille (histoire de Lille par V. Derode). « Nos enfants n’entendront prononcer le nom de patrie qu’avec enthousiasme, les dispositions de la loi qu’avec respect, le nom du meilleur des rois, Louis XVI, qu’avec des larmes d’attendrissement et d’amour, ils sauront que c’est au cœur d’un roi-citoyen qu’ils doivent la régénération de la patrie… ». C’est ainsi qu’on parlait en 90, trois ans avant la Terreur.

Nous avons déjà dit combien était défectueuse l’organisation communale sous l’ancien régime. Ce fut au milieu d’un véritable enthousiasme que les premiers édiles Wazemmois entrèrent en fonctions. Le 28 janvier 1790, J.B. Petit fur proclamé « maire de Wazemmes » par 131 voix. Le curé Lallou se vit attribuer les fonctions de président de l’Assemblée municipale, et son vicaire Bouchart fut invité à remplir le rôle de secrétaire.

J.B. Petit que le destin amena le premier à remplir dans notre commune le mandat de maire appartenait à une famille des plus respectables et des plus honorablement connues. Il était le fils de François, blanchisseur au faubourg de la Barre et de Scholastique Martinage. Né dans la commune le 26 octobre 1749, marié en 1770 à Thérèse Mullié, il était père de dix enfants quand il répondit à la confiance de ses concitoyens en acceptant les fonctions de la première magistrature municipale.

    Nous donnons ci-dessous la composition du premier Conseil municipal de Wazemmes. On pourra constater que beaucoup de noms sont restés l’apanage de familles wazemmoises, de descendance probable des dits administrateurs.

    Officiers municipaux : J.B. Desruelles, A. Dumont, Lefranc-Duplouy, P.Jos, J.B.Brame, F. Gremel ;                                   Grandifneaux, J. Dervaux, J. Bernard.
    Procureur : J.B. Degland.
    Notables : Dubus, Lhermitte, Peucelle, Bonnier, Gravier, Collette, Gisquin, Planque, Morel,                      Guermonprez, Delobal, Delory, Boucly, Lepée, Duthilleul, Bataille, Duriez, Parsy.

photo-waz-revol.JPG

 

 

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 23:00

                  Inauguration du Monument

                       d’Henri Ghesquière

                                      3 septembre 1922

 

Député, Conseiller Général, Ancien Adjoint au Maire de Lille.

   Il a marqué de sa forte empreinte le vie publique de notre ville et de notre région. Décédé au cours de l’occupation ennemie, un monument vient de lui être érigé. Notre quartier de Wazemmes, où Ghesquière habita longtemps, a été choisi pour l’érection de monument, qui s’élève, en effet, rue Gambetta, Ratisbonne.
Le monument : L’œuvre d’art que nous reproduisons, a pour auteur l’artiste sculpteur Félix Desruelles.
   Le buste de Ghesquière, en bronze, surmonte une stèle de pierre blanche devant laquelle une femme du peuple, pauvrement vêtue, pieds nus, anxieuse, tient dans les bras un nouveau-né qu’elle regarde. On sent dans cet ensemble la pensée de l’artiste et du Comité du monument : Ghesquière s’est, toute sa vie penché sur la misère d’autrui et d’efforçait de la soulager.
   C’est dans cet esprit qu’il fut adjoint à l’Assistance Publique, à la « Solidarité Sociale » comme il disait ; son monument est un symbole.
   Comme tous les hommes ardents, convaincus, passionnés, Ghesquière eut beaucoup d’amis et beaucoup d’adversaires ; tous rendaient hommage à la sincérité de ses idées, à sa grande pitié de la misère humaine, à son désintéressement et ce n’est pas le moindre éloge que l’on puisse rendre à sa mémoire que de dire : entré pauvre dans la vie politique, il est mort pauvre.
   C’est pourquoi, bien que notre journal « Wazemmes », organe de « l’Union des Commerçants de la rue Léon Gambetta », n’ait aucun caractère politique, nous croyons ne froisser personne en donnant quelques notes biographiques sur Henri Ghesquière, comme nous le ferions pour toute autre personnalité de notre quartier auquel un hommage public serait rendu.
  
Henri Ghesquière : les débuts de sa vie :
- né à LILLE le 28 août 1863. Appartenant à une famille très nombreuse, il fut obligé, jeune encore, de se mettre au travail pour aider sa famille. Il fut tout à tour homme de peine, marchand de journaux, cabaretier .Il se passionna très tôt pour les questions politiques, syndicales et coopératives, et se mit résolument à l’étude de ces questions fort complexes.
Dès l’âge de quinze ans il commença à défendre ses idées et ne cessa de le faire durant les quarante années de sa vie publique.

Son rôle politique :
Ghesquière fut élu Conseiller général du canton Sud de Lille en 1895, invalidé et réélu en 1896. La même année, il est nommé Conseiller municipal de Lille, adjoint au Maire à l’Assistance publique, il occupa ce poste jusqu’en 1904. En 1906, il est élu député et réélu en 1910 et 1914. Il collabora à de nombreux journaux, écrivit plusieurs pièces de théâtre, et, tant au Conseil général, qu’à la Mairie ou à la Chambre des Députés, il joua un rôle très actif. Il prit notamment une part importante aux délibérations de la Commission des Mines et à celle de l‘Assurance et de la Prévoyance Sociale.

Sa famille :
Ghesquière était père de dix enfants, huit garçons et deux filles. Voilà qui fera plaisir, n’est-il pas vrai, à ceux – et ils ont raison – qui préconisent les familles nombreuses. Quatre de ses fils prirent part à la guerre et pendant qu’ils faisaient leur devoir aux armées, leur père, bien que gravement malade, se rendait utile à ses concitoyens dans notre malheureuse ville occupée.


   monum.-Ghesq.JPG

 

le monument le jour de l'inauguration

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 23:00

                                                                                 N°12 novembre 1922

                                                                                         Souvenirs d’antan  (suite)


C’était au début de janvier 1399. L’évêque possédait un ours apprivoisé logé dans son château de Wazemmes et l’animal, accompagné d’un gardien, parcourait les villes et villages environnants en exécutant des cabrioles fort goûtées du public. Il advint un jour que des enfants Lillois prirent peur du mammifère ; peut-être avaient-ils cru pouvoir le taquiner impunément et Maître Martin s’était-il mis en colère mal à propos. Toujours fut-il que les échevins de Lille, fatigués des plaintes exprimées à cause des pérégrinations de l’ours sur leur territoire, avaient chargé Tristan Fremault d’arrêter le délinquant.
   
    En homme avisé et soucieux de remplir son devoir, Fremault paya « quatre varlés » qui furent chargés de rechercher l’animal divaguant. Ils le rencontrèrent à la Porte Saint-Nicolas, aussitôt ils se jetèrent sur lui, le saisirent, le ligotèrent et l’attachèrent si solidement sur un « car » qu’il ne put s’échapper. Il futr conduit par la porte du Molinel à la Maison de l’évêque et, le 3 janvier, Pierrart don Broesch mena le susdit ours « à révérend père en Dieu, Monseigneur l’evesque de Tornay » fans sa ville épiscopale.

    Les « quatre varlés » reçurent chacun « un sol » pour avoir prêté leur concours, et il fut alloué « vingt sols » à Pierrart du Broeck  pour son voyage (voir Histoire de Wazemmes P. 37). L’ours de Wazemmes eut les honneurs de l’Histoire et, pendant longtemps, figura dans les cortèges populaires et des fêtes publiques, à la grande joie de la population, mais il eut bien de la chance d’appartenir à un maître aussi respectable sans quoi l’Echevinage de Lille se fut donné beaucoup moins de peine et quelques confrères de Saint -Sébastien (archers de Lille) auraient eu vite fait de le faire passer de vie à trépas. Au cortège historique de 1892, une place lui avait été réservée, autrefois il faisait partie intégrale de la tradition wazemmoise.


                                        F. Vancoillie

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 09:36

                                       N° 12 Novembre 1922  (suite)

                                             Souvenirs d’Antan



  Une autre cause de ruine de Wazemmes fut l'inondation. Nos rivières Arbonnoise et canal des Stations) étaient fort capricieuses. Une violente pluie d’orage suffisait à les rendre torrentielles et, bien souvent, elles sortaient de leurs lits et causaient de graves dommages aux infortunés riverains obligés d’assister impuissants à leur ruine. Au XVII° et au XVIII° siècles, un autre danger menaçait constamment Wazemmes, l’imminence d’un siège pouvait d’une minute à l’autre faire tendre autour de Lille la « grande inondation ». Les écluses de la digue fermées, l’eau montait lentement et en une semaine ou deux, la nappe atteignait la place Philippe de Girard. Le danger d’attaque disparu, l’ouverture des vannes mettait rapidement le village à sec, mais dans quel état les pauvres Wazemmois retrouvaient-ils leurs demeures ?

     Le vent avait également partie belle sur les maisons isolées qui composaient alors un village irrégulièrement bâti. C’est aux tempêtes fréquentes qu’il faut imputer l’architecture bizarre des anciennes maisons wazemmoises, basses, sans étages et possédant une vaste toiture compliquée et ondulée. Tout un lot de maisons encore existantes rues Ratisbonne, Sainte barbe et des Stations peut nous en donner une idée aujourd’hui.

    Les moulins avaient rendu notre village célèbre ; nous consacrerons une chronique spéciale à ce sujet si intéressant.

Nous disions plus haut que nos aïeux furent préservés dans bien des conflits, (comparativement à leurs voisins), des exactions et des souffrances dues à la guerre ou aux empiètements seigneuriaux si communs au moyen âge. C’est que la qualité ecclésiastique de leur seigneur les préservait d’une façon inappréciable. on connaît le prestige que possédèrent longtemps les évêques et autres dignitaires de l’Eglise et, dans les cas malheureux, les Wazemmois se trouvaient naturellement préservés par le dit prestige et la crainte qu’il inspirait.
    La puissante ville de Lille, par exemple, ne se gênait nullement pour s’arroger des droits sur les villages environnants, elle le fit assurément pour Wazemmes comme pour d’autres et se permit de percevoir notamment des taxes sur les boissons et autres impôts que les redoutables échevins imposaient sans se soucier de la légalité de leur procédé, mais au moins chez nous il fallait y mettre des formes et rester dans une certaine limite, c’était pour nos ancêtres un avantage incontestable.

    Une anecdote vient naturellement à l’esprit en causant des rapports entre communes dans ces temps anciens. Il s’agit d’un incident plaisant survenu entre l’évêque seigneur de Wazemmes et le Magistrat de Lille, et le fait est appelé communément dans l’histoire sous la rubrique de « l’ours de Wazemmes » Le lecteur pourra juger en quels termes respectueux on s’adressait alors au maître de notre village.



moulin2.jpg




Partager cet article
Repost0
2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 09:02

                                    N° 12 de Novembre 1922


                                         Souvenirs d’Antan



    L’importance de Wazemmes, au point de vue territoire, fut constamment amoindrie au cours de notre histoire par l’envahissement de la puissante ville de Lille, notre voisine. Au début, vers le XII° siècle, notre superficie s’étendait jusqu’à la rue de la Chambre des Comptes, la rue de Pas, les rues Jean Roisin et de la Vieille Comédie, au Sud les limites de Wazemmes étaient formées par les communes de Lambersart, Lomme, Esquermes, Loos, Thumesnil, Ronchin, Lezennes et Fives, c’est-à-dire (sauf pour Esquermes) devenu Lillois) la frontière actuelle des quartiers Vauban, Wazemmes et Moulins-Lille d’aujourd’hui.

    Peu à peu les remparts de Lille rognèrent notre terrain, un premier bond les porta jusqu’) la rue des Fossés et l’Hôpital Militaire, un deuxième agrandissement lillois, fait à notre désavantage, les recula jusqu’à la rue Gombert.  Louis XIV en confiant à Vauban la tâche de faire de Lille « une ville forte, imprenable » nous enleva encore le terrain nécessaire à la construction de la Citadelle de la Digue, finale ment l’annexion de 1858 consacra notre déchéance communale. Petit à petit, nous avions été absorbés.

    Pour communiquer avec Lille, une seule Porte existait au XII° siècle, la « Porte de Weppes » située à l’angle des rues Thiers et Esquermoise, c’est ce qui explique la dénomination de cette dernière rue, qui alors conduisait véritablement à Esquermes. Plus tard, deux portes remplacèrent celle de Weppes disparue, « la porte du Molinel » (angle des rues du Molinel et de l’A.B.C.) et celle de «  la Barre » (extrémité de la rue de ce nom). A l’agrandissement Lillois suivant, la porte de la Barre fut établie sur le pont qui porte encore ce nom, la porte du Molinel fut remplacée par la « porte Notre-Dame ou de Béthune » place Richebé. Une troisième communication fut percée « la Porte des Malades » que, sous le nom de « Paris », Vauban et Simon Vollant transformèrent en l’admirable arc de triomphe existant encore de nos jours. En 1858, la pioche des démolisseurs fit tout disparaître  et quelques pierres de la vieille porte Notre-Dame furent seules conservées – à titre de souvenir- au Musée de lille.

    Il n’existe par d’histoire militaire de Wazemmes proprement dite. En effet, nos aïeux ne furent jamais mêles directement à la guerre, mais ils souffrirent néanmoins terriblement de ce fléau. Les sièges de Lille furent la grande cause des malheurs de ce genre qu’ils endurèrent. Placés entre l’enclume et le marteau, c’est-à-dire entre les assiégeants et les assiégés, leur sort était d’être pillés par les premiers et ravagés par les seconds. Nous verrons cependant plus loin pour quelle cause ils étaient pourtant favorisés par rapport à leurs voisins des petits villages environnants.
 
                                                               limite-Wazemmes.JPG   

 

Partager cet article
Repost0
1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 16:20



                 Fêtes Commerciales de la rue Léon Gambetta
                                          du 8 octobre 1922

 

1/ Exposition, Etalages des nouveautés d’hiver.


   L’Union des Commerçants de la rue Léon Gambetta organise pour le 8 octobre courant, une grande exposition d’étalages des nouveautés d’automne et d’hiver. Tous les acheteurs intelligents sont invités à visiter cette exposition, au cours de laquelle des fêtes nombreuses indiquées ci-dessous leur seront offertes.

2/ Fête de gymnastique.


   De 14 heures à 19 heures par les Sociétés « La Jeune Garde de Wazemmes »
                                                             et la « Persévérante de Saint –Sauveur »
   rue Alexandre Leleux, place Ratisbonne, Allée de la Vieille Aventure, Place de la Nouvelle Aventure.

3/ Concerts-Promenade.


   De 16 heures à 19 heures, sur tout le parcours de la rue Léon Gambetta, par la Fanfare
    « la Jeune Garde de Wazemmes » et  « le Club Amical de Wazemmes »
  De 19 heures à 20 heures 30 : Ballets.
1/ Sur le kiosque de la Place Ratisbonne, par la section féminine de la « Persévérante de Saint-Sauveur »
2/ Sur le kiosque de la place de la Nouvelle Aventure, par la « Jeune Garde de Wazemmes ».
   a) Ballet enfantin ; b) Ballet fleuri ; c) Ballet de la Victoire.

4/ Ballets.


   De 19 heures à 20 heures 30 :
1/Sur le kiosque de la place Ratisbonne, par la section féminine de « la Perséverante de Saint Sauveur »
2/Sur le kiosque de la Place de la Nouvelle Aventure, par « la Jeune Garde de Wazemmes »
        1/ Ballet enfantin ; 2/ Ballet fleuri ; 3/ Ballet de la Victoire.

5/ Tombola Surprise.


   Au cours de la fête, une distribution gratuite de billets de tombola sera faite à tous les visiteurs et clients.
Les nombreux et importants lots offerts par les commerçants de la rue Léon Gambetta sont indiqués dans des enveloppes cachetées renfermant des bons d’achats. Ces enveloppes seront remises aux gagnants à partir du Jeudi 12 octobre, chez M. Masson, 229, rue Léon Gambetta. Les numéros gagnants seront publiés par la presse lilloise.

   Le tirage de la tombola aura lieu sous la présidence du Maire de la commune libre de Saint Sauveur, accompagné du Garde Champêtre et du capitaine des Pompiers.

6/ Bals Promenade : De 20 heures à 24 heures.
   Départs à 20 heures : place de la République et rue d’Antin.

 

 

                                                               miss Gamb.1922

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 17:46

                                  Journal d'octobre 1922


Une infortune à soulager :

   Notre distinguée vice-présidente, Mme Dallennes, dont l’éloge n’est plus à faire, a, au cours de notre dernière réunion de commission, signalé l’infortune qui vient de s’abattre sur la famille X…., résidant allée de la vieille Aventure, Lille.
   Cette famille qui compte cinq enfants et qui, doit s’augmenter bientôt, vient d’avoir la douleur de perdre son chef. C’est dire dans qu’elle affreuse misère se trouve mère et petits.
   Madame Dallennes, en bonne philanthrope, a eu l’heureuse idée de venir en aide à cette famille aussi éprouvée et serait désireuse que tous, commerçants ou habitants de notre quartier, contribuent à lui faciliter cette tâche.
    Les dons en nature ou oboles seront reçus au domicile de notre dévouée collaboratrice, rue Léon Gambetta, N° 89. Nous espérons que l’appel sera entendu et sommes heureux de remercier à l’avance ceux qui voudront s’associer à cette belle œuvre de dévouement.

                                           
                                                                                                                                                                                J.D.

Histoire multicolore :

Le mois dernier j’avais des idées noires qui me faisaient passer des nuits blanches. Un beau matin tout rose, je me suis levé bleu de colère, j’ai vu rouge et … j’ai collé à mon épouse quelques marrons qui, violets à l’origine sont devenus tout jaunes. Mon épouse m’a plaqué, j’en suis resté vert et depuis cette époque, mes cheveux qui étaient châtains sont devenus tout gris.

                                                                                                                                                                  Vins Blanccassis.

Fantaisie :

Définition de la pipe par un membre de la Société contre l’abus du tabac :
     Un tuyau qui se termine à chaque extrémité par un fourneau…

Mon cher, une femme adorable, je la suis pendant une heure. Puis tout à coup, impossible d’aller plus loin, je la perds de vue. Quoi donc ? Un embarras de voiture ?
   Non, un bijoutier !

                                                                                                                                                                         C. Lui


Le bon courtier :

Petite histoire américaine :
   - Je vous demande pardon, Monsieur, fit l’homme en veston noir, est-ce que votre assurance sur la vie est suffisante.
   - oui ! répondit l’homme assis au bureau.
   - Pourrais-je alors vous intéresser à une édition reliée en splendide maroquin des œuvres de Vancoillie et d’Auguste Labbe.
   - Vous ne pourriez pas.
   - Est-ce que vous avez un filtre à eau potable tuant les microbes chez vous ?
   - Je n’en ai pas besoin.
   - Est-ce que vous achèteriez une machine à écrire d’occasion bonne, si vous pouviez l’avoir à bon marché ?
   - Je n’ai pas besoin de machine à écrire.
   - Sans ces conditions, que diriez-vous de l’offre de bons havanes à 10 francs le cent, provenant de la maison Carton, ou d’un superbe rasoir provenant de chez Dervaux.
   !!!!!!!!!!
   - Et si je proposais de vous vendre un fût de pinard à 240 francs (Bonne Cave) est-ce que cela vous irait ?
   !!!!!!!!!!
   - Si c’est le cas, dit l’homme au veston noir, voudriez-vous m’acheter une boite de 0 fr. 50 de cirage et je vous fiche la paix.
   - Mon Dieu, oui, fit l’homme assis au bureau.
   - Merci monsieur et au revoir.

                                                                                                                                                                    Trottoir roulant.


Partager cet article
Repost0