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4 février 2019 1 04 /02 /février /2019 18:37

LE GOUVERNEMENT DES ARCHIDUCS ALBERT ET ISABELL

En 1598, sous le gouvernement des archiducs Albert et Isabelle, les échevins renouvelèrent leur demande et furent heureux pour obtenir gain de cause par une ordonnance du 4 juin 1603. Toute la partie annexée comprenait la rue de Denain, les Bains lillois, la rue Lydéric, la place Jacquart, la rue Jeanne Maillotte, la place Richebé, la rue Gombert, les squares Jussieu et Dutilleul, d'une superficie de 115 hectares, et diminuait d'autant notre territoire. Les fortifications correspondantes furent achevées en six années.
Pour permettre à la ville d'élargir son enceinte, Michel d'Esne, évêque de Tournai  et seigneur de Wazemmes renonça à ses droits sur quelques terrains englobés dans ce nouveau périmètre. Bien vite des difficultés s'élevèrent pour désigner la paroisse à laquelle appartiendrait  ce territoire ainsi enlevé et incorporé à la ville.
 Wazemmes avait des droits incontestables. Pour lever toute difficulté, l'Echevinage de Lille écrivit à l'évêque de Tournai : il lui dit que les chemins qui conduisaient à l'église de Wazemmes était si fangeux qu'il était difficile d'y parvenir; d'ailleurs il ne convenait pas que des habitants de ville fussent paroissiens d'une église de village".

 

 

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31 janvier 2019 4 31 /01 /janvier /2019 17:01

Le 23 AVRIL 1670, LOUIS XIV accorda à la ville de Lille une nouvelle banlieue qui comprenait sur Wazemmes quatre bonniers pris dans le faubourg de la Barre*. D'autre part, à sept reprises différentes, l'enceinte de Lille fut agrandie. Avant le XII° siècle, elle ne comprenait pas plus de dix hectares, soit dix fois la Grand'Place actuelle.
Les trois premiers agrandissements ne firent que développer l'enceinte de la ville ; mais à partir du quatrième agrandissement, datant de 1603, nous voyons le territoire de Wazemmes diminuer au profit de sa puissante et quelque peu avide voisine, dont chaque progrès ne fait qu'aiguiser l'appétit et préparer les voies à l'absorption totale.
L'agrandissement de 1603 était projeté depuis longtemps. En 1562, les échevins avaient présenté à Marguerite de Parme, régente des Pays-Bas, une requête sollicitant l'autorisation d'agrandir la ville depuis la porte des Malades jusqu'à celle de la Barre. Mais les troubles relgieux qui survinrent et le gouvernement despotique du Duc d'Albe firent ajourner ce projet.

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31 janvier 2019 4 31 /01 /janvier /2019 16:31

Le 23 AVRIL 1670, LOUIS XIV accorda à la ville de Lille une nouvelle banlieue qui comprenait sur Wazemmes quatre bonniers pris dans le faubourg de la Barre*. D'autre part, à sept reprises différentes, l'enceinte de Lille fut agrandie. Avant le XII° siècle, elle ne comprenait pas plus de dix hectares, soit dix fois la Grand'Place actuelle.
Les trois premiers agrandissements ne firent que développer l'enceinte de la ville ; mais à partir du quatrième agrandissement, datant de 1603, nous voyons le territoire de Wazemmes diminuer au profit de sa puissante et quelque peu avide voisine, dont chaque progrès ne fait qu'aiguiser l'appétit et préparer les voies à l'absorption totale.
L'agrandissement de 1603 était projeté depuis longtemps. En 1562, les échevins avaient présenté à Marguerite de Parme, régente des Pays-Bas, une requête sollicitant l'autorisation d'agrandir la ville depuis la porte des Malades jusqu'à celle de la Barre. Mais les troubles relgieux qui survinrent et le gouvernement despotique du Duc d'Albe firent ajourner ce projet.

*Voir aux Archives municipales de Lille, carton 68 des affaires générales.

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29 janvier 2019 2 29 /01 /janvier /2019 16:46

Le territoire de Wazemmes a été considérablement diminué durant les derniers siècles par les agrandissements successifs de son envahissante voisine.  Déjà, par son ancienne banlieue, Lille s'étendait sur tout le terrain placé à proximité des remparts. En 1267, on délimita à nouveau l'enceinte de la ville avec l'approbation de la comtesse Marguerite. Cette délimitation hors la porte de Saint Pierre partait d'un endroit appelé l'épine et suivait un chemin se dirigeant vers Beaurepaire jusqu'au petit pont de pierre par lequel on va à Lambersart.

De ce point, la limite allait au Moulin du Buquet dont les remaniements opérés par Vauban ont fait disparaître toute trace, et de là au moulin del Saulch situé sur le Fourchon. Elle suivait alors un chemin de terre aboutissant au grand chemin vers Loos, devenu de nos jours la rue Léon Gambetta, passait à la croix des malades qui est sur le chemin allant à Douai. Ce point devait se trouver à l'ancienne bifurcation des rues de Douai et d'Arras, vers l'extrémité du boulevard des Ecoles. De la croix des Malades elle se dirigeait vers la croix hors Fives. Cette ligne de banlieue correspondait à peu près à la rue Solférino actuelle et contenait environ 150 hectares.

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28 janvier 2019 1 28 /01 /janvier /2019 19:48

L'altitude moyenne de Wazemmes est de 21 m 50 au dessus du niveau  de la mer pour les Faubourgs Notre-Dame et de la Barre et de 24 m 50 pour le faubourg de Paris.
Situation Géographique : cette commune était située à 50° 38' 44'' de latitude Nord et à 0° 43' 37" de longitude Est.
SUPERFICIE : La superficie totale du territoire de Wazemmes est de 263 hectares pour les trois faubourgs d'après le cadastre établi en 1829.
 LIMITES : La commune de Wazemmes était limitée du côté de Lambersart, au Nord, par la Citadelle et la Deûle jusqu'au pont de Canteleu. Du côté d'Esquermes, à l'Ouest, par une ligne droite partant du pont de Canteleu, traversant le Pensionnat Blanche de Castille, poursuivant cette ligne par les rues actuelles  : Henri Loyer, Deschodt et des Rogations. Au Sud, un chemin qu'on appelait le chemin des Bois partait de la rue des Rogations jusqu'à la rue d'Arras; de la rue d'Arras on cotoyait la commune de Faches par un chemin qu'on appelait des Margueritois, qui allait jusqu'au chemin du Bas-Liévin ; on longeait alors la commune de Ronchin, depuis le chemin du Bas-Liévin jusqqu'à la rue de Douai, et, au-delà, en  ligne droite jusqu'à la commune de Fives. A l'Est, se trouvait la commune de Fives jusqu'au remparts de la ville, contigus à Wazemmes.

L'altitude moyenne de Wazemmes est de 21 m 50 au dessus du niveau de la mer pour les faubourgs Notre-Dame et de la Barre et de 24 m 50 pour le faubourg de Paris.

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7 janvier 2019 1 07 /01 /janvier /2019 10:14

Allure de la zone des alluvions "modernes" à Lille : Par la suite cette dépression s'est peu à peu comblée : la tourbe s'est développée par endroits, formant avec le limon déposé par le cours d'eau une argile tourbeuse dont les couches alternent avec des cordons de sable et des galets de craie. Limons, tourbe, sable, constituent par leur ensemble un sol d'alluvions dites modernes (ou holocènes). Le lit actuel de la Deûle n 'occupe plus qu'une portion réduite de son ancienne vallée.  Dans ces conditions, toute la partie occidentale de Wazemmes, comprenant le faubourg de la Barre et une partie du faubourg Notre-Dame jusqu'à l'église Saint-Pierre-Saint-Paul, serait située dans cette zone transversale dont le sol est formé par les alluvions modernes. L'autre partie de la commune reposerait sur les alluvions anciennes

 

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4 janvier 2019 5 04 /01 /janvier /2019 12:15

Sur un fond constitué par la craie blanche recouverte par des sables , et argiles tertiaires, des cours d'eau se sont établis. Ils ont raviné la surface du sol, laissant subsister seulement au Nord et à l'Ouest de la ville des lambeaux du terrain tertiaire. Par contre ils charriaient et déposaient dans toute la région des séries successives de graviers, sables et limons. Ces dépôts ont constitué un manteau d'alluvions largement étalées, recouvrant actuellement la craie dans la région de Lille. A la surface du sol ainsi formé (alluvions pléistocènes sur un fond crayeux), une rivière s'est établie qui est devenue la Deûle actuelle et qui a effectué elle-même, au cours des périodes historiques, un double travail de creusement et de remblaiement ; elle a d'abord raviné et parfois enlevé jusqu'à la craie la nappe d'alluvions anciennes. Ainsi fut creusée une dépression qui traverse en écharpe la moitié occidentale de la ville et se dirige du Sud-Ouest au Nord-Est.

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2 janvier 2019 3 02 /01 /janvier /2019 18:52

 Les étymologistes nous enseignent que le nom de Wazemmes vient de : Was : qui signifie ; marais, et Hem : maison, demeure. Wazemmes était donc primitivement une terre marécageuse sur laquelle étaient consruites  habitations. Au cours des siècles l'orthographe a varié : en latin : apud wasemias (1066 et 1202), de Wasemiis ( 1195). En français, c'était Wasemmes (1144 et 1341), Wasemes (1215), Wassemmes (1300), Wasennes (1452). Bien souvent, durant le XVII° et surtout le XVIII° siècle, on orthographiait Wazenne; mais à partir du XIX° siècle on écrivit Wazemmes, comme on le fait encore aujourd'hui.

Composition du sol : Comment s'est formé le sol de Wazemmes ?  A la suite de quelles évolutions géologiques est-il devenu tel que nous le voyons aujourd'hui ? Un géologue distingué, M. l'abbé Delépine, docteur es-sciences, professeur aux Facultés catholiques de Lille, a bien voulu, sur notre demande, nous envoyer une savante communication, qui nous renseigne sur le sol de Wazemmes et de la ville de Lille :

Voici comment on peut reconstituer la série de phénomènes qui se sont déroulés depuis le début de l'époque quaternaire dans la région occupée par la ville de Lille.

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26 décembre 2018 3 26 /12 /décembre /2018 17:37

Comment la jolie bourgade de Wazemmes d'autrefois, avec ses ruisseaux sinueux, avec ses vertes prairies pleines de fraîcheur et d'ombrages, avec ses moulins pittoresques et ses aspects charmants, s'est-elle transformée en une grande ville, annexée en 1858 à une ville plus grande encore ? Par quelle étonnante métamorphose la paroisse de 200 âmes du XV° siècle est-elle devenue  aujourd'hui la mère de six paroisses comptant ensemble 90.000 habitants et comment six églises de styles divers ont-elles remplacé la petit chapelle de jadis ? qui retrouverait l'ancienne et paisible résidence du Seigneur-Evêque de Tournai au sein de ce quartier de Wazemmes, avec sa laborieuses fourmilière d'hommes, sortant de cent établissements industriels, ses cheminées fumantes, ses rues tirées au cordeau, ses tramways électriques, ses larges boulevards, ses squares et ses glacis verdoyants ?  Hélas ! il y a longtemps que les nymphes ont disparu du paysage bucolique de Wazemmes, avec les fleurs, les oiseaux, les cygnes aux blanches ailes, les arbres sont tombés sous la hache dévastatrice, les canaux se sont transformés en égouts souterrains, les moulins à vent ont disparu devant les conquêtes de la vapeur, et les blanchisseurs sont allés porter leur industrie hors des remparts. le bruit des tramways et des sirènes remplit les rues nouvelles de la cité ancienne...

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26 décembre 2018 3 26 /12 /décembre /2018 16:50

A Lille-Capitale on vient d'offrir d'être le centre (directionnel et d'affaires) de la Métropole Régionale d'équilibre qui doit couvrir l'aire de 88 communes et constituer un niveau supérieur d'organisation urbaine. Ce rôle nouveau, Lille veut le jouer; mais elle doit voir "grand". Depuis quelques années se sont multipliés les organismes consultatifs e d'études communs à la Métropole-Nord. En 1966, la fusion des Chambres de Commerce et d'Industrie de Lille-Roubaix-Tourcoing a marqué une étape décisive. Lille va-t'elle périr étouffée par ses voisines ? Au contraire, c'est en gardant son génie propre, son âme, qu'elle pourra, le plus efficacement, jouer son rôle métropolitain. Il n'y a pas antinomie entre les "Amis de Lille" et les nombreuses associations qui militent pour la métropole régionale. Alors que disparaissent des centaines de taudis et que s'élèvent des dizaines de "buildings", le vieux musée du Lombard fait peau neuve (1965) et l'Hospice Comtesse devient Musée d'Histoire locale (1966). Alors que fleurissent les sigles prometteurs (C.E.R.E.S. C.E.E., C.O.D.E.R....) s'élargit l'activité de l'Association du Lille-Ancien" vient de se former, en l'antique Porte de Paris.

C'était "Lille et les Lillois" de 1815 à 1966, par Pierre Pierrard paru en 1967.

Les ambassadeurs de Wazemmes vont vous conter maintenant : l'Histoire de Wazemmes écrite par l'abbé Salembier, ancien curé de Wazemmes. Tiré à huit cents exemplaires en 1912.

 

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