Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 08:01

« Ces Mots qui ont un Nom »

 

Calepin : Ambrogio Calepino, n é à Bergame ver 1440, était un moine de l’ordre de St Augustin. Ce religieux studieux consacra toute sa vie à la rédaction d’un Dictionnaire de la langue latine, publié en Italie en 1502.

 

Ce livre connut un succès sans précédent. En effet, des traductions en français, en allemand et en anglais virent le jour ; les rééditions se succédèrent. Il faut dire que ce moine, fort érudit, avait réalisé un condensé de toutes les sciences de l’époque.

 

On se mit donc à consulter le Calepino, comme aujourd’hui on se plonge dans le Larousse ou le Littré. Par extension, on donna le nom de « calepin » à tout recueil d’informations et de renseignements pratiques. A l’usage, le petit carnet indispensable, où l’on note soi-même toutes sortes de choses, fut appelé « calepin »

 

Sans toujours le savoir, nous honorons quasi quotidiennement la mémoire du savant lexicographe italien de la Renaissance.

 

calepin.jpg

 

Silhouette : C’est en 1709 que naquit à Limoges Etienne de Silhouette. Maître des requêtes, puis chancelier du duc d’Orléans, il devint en 1759, grâce à Madame de Pompadour, contrôleur général des Finances. Silhouette va alors prendre des mesures économiques draconiennes.

 

Son impopularité est telle que Louis XV le démet de ses fonctions au bout de quelques mois. Silhouette a déclenché la fureur de tous. Ses nombreux ennemis s’acharnent à le ridiculiser : Monsieur de Silhouette est un personnage austère, vivant chichement. On désignera donc de son nom les habits étriqués que portent à la Cour certains nobles, en guise de protestation contre les mesures du contrôleur.

 

Ces silhouettes, ou esquisses de vêtements, désigneront bientôt des ébauches de dessins croquant le sieur de Silhouette, en référence à sa pingrerie et à son passage rapide aux affaires.

 

La mode de ces portraits « à la silhouette » était lancée. Le mot entra dans le Dictionnaire de l’Académie française en 1835.

 

09-05-2013-1755-41.jpg

 

 

Symbole de pingrerie, tête de rat et  ses doigts sont des pinces

Partager cet article
Repost0
10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 07:52

Règlement intérieur d’une Filature en 1880

 

1/ Piété, propreté et ponctualité font la force d’une bonne manufacture.

 

2/ Notre firme ayant considérablement réduit les horaires de travail, les employés de bureau n’auront plus à être présents que de sept heures du matin à six heures du soir, et ce, les jours de semaine seulement.

 

3/  Des prières seront dites chaque matin dans le grand bureau. Les employés de bureau seront obligatoirement présents.

 

4/ L’habillement doit être du type le plus sobre. Les employés de bureau ne se laisseront pas aller aux fantaisies des vêtements de couleur vives ; ils ne porteront pas de bas non plus, à moins que ceux-ci soient convenablement raccommodés.

 

5/ Dans les bureaux, on ne portera ni manteau ni pardessus. Toutefois, lorsque le temps sera particulièrement rigoureux, les écharpes, cache-nez et calottes seront autorisés.

 

6/ Notre firme met un poêle à la disposition des employés de bureau. Le charbon et le bois devront être enfermés dans le coffre destiné à cet effet. Afin qu’ils puissent se chauffer, il est recommandé à chaque membre du personnel d’apporter chaque jour quatre livres de charbon durant la saison froide.

 

7/ Aucun employé de bureau, ne sera autorisé à quitter la pièce sans la permission de M. le Directeur. Les appels de la nature sont cependant permis et, pour y céder, les membres du personnel pourront utiliser le jardin au-dessous de la seconde grille. Bien entendu, cet espace devra être tenu dans un ordre parfait.

 

8/ Il est strictement interdit de parler durant les heures de bureau.

 

9/  La soif de tabac, de vin ou d’alcool est une faiblesse humaine et, comme telle, est interdite à tous les membres du personnel.

 

10/ Maintenant que les heures de bureau ont été généreusement réduites, la prise de nourriture est encore autorisée entre 11 h 30 et midi, aussi en aucun cas, le travail ne devra cesser durant ce temps.

 

11/ Les employés de bureau fourniront leurs propres plumes. Un nouveau taille-plume est disponible sur demande chez M. le Directeur.

 

12/ Un senior, désigné par M. le Directeur sera responsable du nettoyage et de la propreté de la grande salle ainsi que du bureau directorial.

Les juniors et les jeunes se présenteront à M. le Directeur quarante minutes avant les prières et resteront après l’heure de la fermeture pour procéder au nettoyage. Brosses, balais, serpillières et savons seront fournis par la Direction.

 

13/ Augmenté dernièrement, les nouveaux salaires hebdomadaires sont désormais les suivants :

 

- Cadets (jusqu’à 11 ans) : 0.50 F – Juniors (jusqu’à 14 ans) : 1.45 F – Jeunes : 3.25 F

- Employés : 7.50 F – Seniors (après 15 ans de maison) : 14.50 F

 

Les propriétaires reconnaissaient et acceptent la générosité des nouvelles lois du Travail, mais attendent du personnel un accroissement considérable du rendement en compensation de ces conditions presque utopiques.

 

Ce règlement nous a été donné par M. Carré, gendre de M. Leclercq, dernier directeur de l’usine de la rue des Sarrazins, fermée en 1990.

 

Que dirait nos syndicats en 2013 !!!

 

09-05-2013-1648-19.jpg

Partager cet article
Repost0
8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 13:03

dite Rue de Juillet

 

Ouverte en 1838, après autorisation aux sieurs Levas et Merlin à l’ouvrir et y construire des habitations. Jusque là il était interdit de bâtir près du cimetière, comme pour les rues Racine et Corneille.

 

D’abord nommée rue Merlin, du nom d’un des propriétaires, elle devint ensuite rue de Juliers, (encore une bataille de Napoléon, en Prusse). Les habitants déformèrent ce nom en Juillet (le maire de Wazemmes accepta en 1848, en souvenir de la révolution de Juillet 1830).

 

C’est en 1923 qu’elle devint rue Jules Guesde, homme politique né à Paris en 1845.  Il crée un parti ouvrier (marxiste en 1879) et accepte un poste de ministre en 1914, et devient en même temps le premier député socialiste du Nord.

 

La rue Jules Guesde compte en 1936 : 243 maisons, et seulement 4 maisons particulières !

 

On comptait 35 estaminets – 7 épiceries – 10 marchands de légumes – 9 boucheries – 5 boulangeries,pâtisseries – 6 crémeries,fromages,volailles – 1 herboriste – 1 pharmacie – 2 bijouteries,horlogeries – 2 cordonneries – 1 poêlier - 1 tailleur – 1 marchand d’instruments de musique - 4 coiffeur – 2 marchands de cycles – 3 soldeurs - 7 confection de vêtements y compris de travail – 3 merceries – 2 lingeries – 1 bonneterie – 1 chausseur – 1 marchand de grains et fourrage – 1 repasseur de couteau – 2 fabricants de chaussures – 1 photographe – 1 marchand de jouets – 1 horloger – 1 librairie – 2 peintres décorateurs – 1 imprimerie – 1 bazar – 1 marchand de meubles, etc…

 

1 école crée en 1868 à l’angle de la rue d’Iéna (école de garçons : Ampère, transférée au groupe scolaire Salengro en 1958), mais le bâtiment est resté jusqu’au début des années 1980, remplacé par des logements.

 

Ci-dessous :

La rue Jules Guesde après la guerre de 1914/1918, au N° 5 bis à la place de la maison Lambert ce sont maintenant les Chaussures Félix, à côté le vieux Monsieur assis à la porte c'est M; Belperche, l'ancien marchand de jouets, qui est remplacé par la lainière de Wazemmes qui occupe non seulement le N°7 mais aussi le N° 9.


 08-05-2013-1622-48.jpg

 

 

 

Partager cet article
Repost0
8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 08:10

 

« Le Mondial » place Verte

 

le plus beau cinéma de Wazemmes

 

 

Jeanne Raynal – Duthoit*, petite-fille d’un cafetier de la rue des Postes, qui le premier installa au tout début du 20° siècle, dans lune salle de son estaminet,  un projecteur manuel et quelques sièges, pour accueillir ses clients, et projeter les premiers films muets.

Les clients étant de plus en plus nombreux, dès 1909, Gustave Duthoit, fit construire, au cœur de Wazemmes,  le cinéma « Le Mondial », 1.200 places, ( un hall d’accueil avec billeterie et buvette), bâtiment conçu par Gabriel Pagnerre, architecte réputé pour ses constructions « Art Déco, qui  nous a laissé un superbe bâtiment classé.

 

Jeanne raconte que dès l’âge de 4 ans, lorsque maman me cherchait, j’étais au cinéma, au premier rang. Lors du passage de films « mélo », on distribuait des mouchoirs publicitaires où était inscrit : Un drame, des pleurs, de l’émotion, du sentiment ».

 

Entre les scènes, il y avait des cartons d’explication que les spectateurs lisaient à voix haute, c’était bruyant… Au temps du muet, le bruit de la salle couvrait parfois le son du piano ou de l’orgue électrique…

 

A l’arrivée du cinéma parlant, en 1933, avec le film King Kong : il y avait une monde fou…les gens revenaient plusieurs fois, c’était un événement énorme !

 

La place à 4 F (place réservée) 2 f 50 en seconde et 1 F pour les enfants permettait de voir : un grand film, une attraction (des acrobates, des chanteurs, un dessin animé, et des actualités).

 

Le Mondial a fermé au début des années 70, remplacé par une solderie, puis la première mairie de Wazemmes, enfin la Poste, et en attendant peut-être, un jour proche, un poste de police…

 

*fut membre du club des Ambassadeurs de Wazemmes dès sa création  en 1999 et  mourut en 2007.

 

07-05-2013-1646-17.jpg

la superbe salle "à l'italienne" du Mondial

Partager cet article
Repost0
7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 08:10

Rue Racine – Rue Corneille


Square Henri Ghesquière

 

Ouvertes en 1838, dénommées en janvier 1839 : rue droite (Corneille)et rue Gauche (Racine) du cimetière de Wazemmes qui remplaça le premier cimetière du village de Wazemmes qui était situé autour de la première église, à l’actuelle place Philippe de Girard.

Après la révolution en 1792, l’église fut démolie et le cimetière déplacé à l’emplacement de l’actuel square Henri Ghesquière.

Lors de l’annexion de Wazemmes par Lille en 1858,  on créa le cimetière du Sud pour accueillir les tombes des cimetières des villages annexés : Esquermes, Fives, Moulins (indépendant de Wazemmes depuis 1833) et Wazemmes.

Le square fut créé en 1876, prit d’abord le nom de Pierre Ricart, botaniste, mais les Wazemmois l’appelèrent place Verte…

 

* Henri Ghesquière, né à Lille le 28 août 1863, conseiller municipal de 1896 à 1918, élu député de Lille en 1914, conseiller général du Nord, adjoint au Maire. Décédé le 1er septembre 1918.

 

 

Rue Corneille : 1 café à l’angle de la rue d’Arcole, en face une alimentation.

Du côté de la place de la Nouvelle Aventure, à l’angle il y avait du côté impair : la pharmacie, du côté pair un café, qui par la suite devint restaurant « le Kangourou ». Au début des années 1980

 

Rue racine on trouvait en 1936 : N° 9 : directeur de l’école Baggio – N° 11 : école pratique d’Industrie César Baggio, (avocat, décédé sans descendance fit don à la ville de sa fortune afin de construire une école technique pour garçons), transférée en 1939 au boulevard d’Alsace.

Au n° 82 : école communale de filles – N° 88/90 : Cinéma le « Mondial »

Cours et impasses : N° 80 : cour Crépin – N° 32 bis : impasse Théry - N° 76 : impasse Verlae-De Moor – Il y avait 3 estaminets aux N° 52, 92 et 96.

 

06-05-2013-1822-09.jpg

 

Programme édité par le cinéma le "Mondial" après les guerre 1914/1918

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 08:10

Place de la Nouvelle Aventure

 

Suite

 

La place comptait en 1936 une vingtaine d’estaminets :

 

N° 1 H. Vandelanotte – N° 5 : A. Haage – N° 9 : A. Haentjens – N° 11 : H. Denorme – N° 13 : Mme Vve Bailly -  N° 15  :  Mme Branswicj – N° 17 : A. Sezille De Mazancourt – N° 17 bis : G. Hanuche – N° 4 : H. Coppens – N° 6 : V. Boutteau – N° 12 : J. Dewisme – N° 16 : Mme Vve Billau – N° 18 R. Du Bois – N° 20 ; L. Barbot – N° 22 : Cl ; Leignel – N° 26 : Ledieu - Jean Bart estaminet-coiffeur – N° 28 : F. Cagnant – N° 38 : A. Lalau – N° 42 : Courtecuisse-Deback – N° 48 : C. Vitse – N° 14 : Ets. Fernand Guelton : vins et spiritueux en gros.

 

 

Parvis de Croix

 

Le parvis de Croix doit son nom à Monsieur Louis de Croix, qui en 1660 fit un don de 28.000 florins pour qu’une institution dont les protégés étaient vêtus de bleu, accueille 12 orphelins.

 

Cette place ouverte en octobre1857 au moment de l’inauguration de l’église St Pierre St Paul  sous le nom de « parvis St Pierre St Paul », pris le nom de « Croix » en 1881.

 

Rue Saint Pierre Saint Paul

 

Ouverte en 1857 lors de la création de l’église elle ne prit son nom qu’en 1872.

 

05-05-2013-1826-31.jpg

La rue St Pierre St Paul, comptait en 1936 plusieurs commerces

dont la crémerie Demeyère

Partager cet article
Repost0
5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 08:14

Place Nouvelle Aventure

 

Ouverte en 1863 sur l’emplacement de l’ancienne Guinguette du même nom, de la rue des Charmilles qui prolongeait l’actuelle rue Jules Guesde, et la rue de l’Epine.

 

Le roi de France, Philippe V avait échangé, officiellement, (des écrits anciens parlent déjà de possessions des évêques de certains fiefs) une partie du territoire de Wazemmes contre des terres aux environs de Tournai.

C’est pourquoi, l’église St Pierre St Paul, porte sur son clocher le blason des évêques de Tournai.

 

Les Halles de Wazemmes occupent l’emplacement de la Guinguette de la Nouvelle Aventure, lieu de plaisir, de fêtes, de concerts, de bals, il y avait des salles de billard.

 

Le marché extérieur occupe l’emplacement des jardins de la guinguette, où des charmilles permettaient de s’asseoir, de boire, de discuter à l’abri des bosquets qui isolaient chaque table et sièges.

 

Les halles de Wazemmes, construites sur des plans identiques à ceux de Baltard, furent inaugurées en 1873 : ses dimensions sont 56 m 60 sur 36 m.  Les murs ont 0 m 45 d’épaisseur, les toits sont en zinc. Les colonnes intérieures qui soutiennent l’édifice sont en fonte sont creuses car elles permettent l’écoulement des eaux de pluie des toitures.

 

En 1873 : 232 étals étaient installés : 161 étals divers (bonbons, fromages, gâteaux).

- 55 étals de boucherie, charcuterie, triperie – 16 étals de poissonnerie.

Ces étals étaient composés d’un piètement en fonte scellé au plomb dans la pierre bleue : ceux des viandes et poissons étaient surmontés d’un plateau en marbre de 35 mm d’épaisseur, les autres avaient un plateau en bois.

Chaque étal était séparé du voisin par une grille en fonte, l’entrée de l’étal, en grille était surmontée d’un fronton portant le N° de l’étal.

 

L’éclairage au gaz se faisait au moyen de 4 candélabres et de 2 lanternes à chaque coin.

 L’allée centrale appelée rue couverte permettait l’accès aux voitures à cheval et aux baladeuses.

A chaque coin se trouvaient de gros robinets en bronze de taille à recevoir les tuyaux d’incendie et de nettoiement, ils subsisteront jusqu’en 1985.

 

La dernière rénovation a eu lieu en 2004 grâce à des fonds de l’Etat par le FISAC, à l’Union Européenne par le FEDER, et le Conseil Général du Nord par des fonds pour l’aménagement du Nord.

Durant les travaux, les commerçants qui désiraient reprendre leurs activités après la rénovation continuèrent la vente dans des chalets en bois (marché de Noël) installés le long de l’église.

 

Actuellement 22 boutiques occupent  les Halles.

 

Vill-Com-Halles-1.jpg

Partager cet article
Repost0
4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 08:10

Rue du marché

 

Primitivement c’était le chemin de l’évêque, il fut pavé en 1818, pris ensuite le nom de rue de l’église, à compter de la construction de la novelle église bâtie en 1824, de même style que l’église de la Madeleine à Paris. Elle occupait l’angle des rues de Flandre et Manuel.

La rue devint rue du Marché en 1863 suite à la création d’un marché dès 1840 devant l’église.

 

Cette église bâtie à l’emplacement du moulin de l’Ecaille, qui fut déplace sur des rouleaux à l’extérieur de la porte des Postes.

 

Erigée sur les plans de l’architecte Dewarlez fils, elle comportait un péristyle Dorique qui lui donna son nom de « temple ». Désacralisée en 1857, puisqu’une nouvelle église était inaugurée sur la place de la Nouvelle Aventure.

 

Le « temple » devint alors l’école primaire Pape-Carpantier, salles de sport, concerts, réunions, chauffoir pendant la guerre 1939/1945, elle finit par abriter les décors de théâtre et autres objets encombrants de la ville.

 

Démolie en 1972,  ainsi que l’école Ste Thérèse pour laisser la place à la résidence pour étudiants, l’hôtel, les appartements et la station de métro Gambetta.

 

- En 1936, on trouvait 12 estaminets : n° 4 : J. Claisse - N° 33 : Ch. Deseine - N° 37 : F. Putman, N° 43 : Ch. Dagbert, (Tél) - N° 47 : Mme Vve Lemaire  - N° 57 : R. Chavatte – N° 79 : Deprez-Coiba – N° 89 : E. Tougard – N° 92 : L. Dekayne – N° 97 : Van Dionant – N° 99 : V. D’Houdt – N° 108 : C. Duglot ((Tél). 

 

- Une école Rollin : N° 58 – au N° 6O : directeur de l’école – Photo-club du Nord, groupe amateur de photographie – Un architecte agréé : F. Dumont-Pruvost au N° 72. Un pâtissier au N° 45 bis, angle rue des Sarrazins - Deux cours et cités : N° 69 bis : cour Delmaire – N° 73 : cité Ste Marie.

 

Des entreprises étaient installées aux :

N° 77 bis : Manufacture Lilloise de scies (rue d’Aboukir),  N° : 119 : P.Vandecasteele, Directeur d’usine. N° 121,123, 125 : Filatures et Filteries de France (anc. Ets H & L Rogez) en grève le 6 juin 1936) les patrons avaient acheté dès la fin du 19ème  siècle le rang de maison situé entre les N° 101 et 121 pour loger des contremaîtres – N° 90 : Forges de Strasbourg, Nord Acier Bois – N° 94 à 104 :Ets Leverd & Voituriez : fabricants de courroies en cuir (en grève le 5 juin 1936).

 

03-05-2013-1822-48.jpg

 

La deuxième église de Wazemmes vers 1900

Partager cet article
Repost0
3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 08:13

 

 

La rue Kuhlmann

 

Dénommée en 1885, du nom d’un industriel (né à Colmar en 1803 – décédé à Lille en 1881).

 

Frédéric Kuhlmann, arrivé à Lille à l’âge de 20 ans, enseigna la chimie appliquée aux arts.

Il fonda à la périphérie de Lille une importante usine de produits chimiques (fabrique d’acide sulfurique et d’acide nitrique, qui fut l’une des premières de France et pollua longtemps l’atmosphère de nos habitants.

Il dota la société des Sciences de Lille et la Société Industrielle de Lille qu’il présida.

 

Au N° 22 on trouve l’entreprise Bassaget : manufacture de casquettes, dont les ouvriers firent grève à partir du 7 juin 1936.

Il y eut également au N° 1 et 3 une métallerie, puis fabricant de cuisinières, aujourd’hui la résidence « les jardins de Wazemmes ».

 

A l’autre extrémité, La Malterie, côté boulevard Victor Hugo (anc. Vallon, du nom du préfet qui présida à la création de tous les boulevards : Liberté, Vallon, Montebello, Bigo Danel, Vauban, (créés après l’annexion par Lille des communes environnantes).

 

La Malterie, construite vers 1870, portait le nom des propriétaires  exploitants : Dépret-Lengagne.

Pour faire le malt, il fallait une atmosphère plutôt humide, peu de lumière, ce qui explique les très petites fenêtres. L’entrée principale se situait côté boulevard.

Elle devint « grande brasserie des Flandres en 1901, en 1936 elle produisait 50.000 hectolitres de bière.

En 1954 la Grande Brasserie Excelsior (de M. Jooris),  la racheta.

 

02-05-2013-1809-09.jpg

La Malterie côté rue Kuhlmann

 

 

La rue du Docteur Yersin

 

 Voie ouverte par des particuliers en 1882, qui la cédèrent à la ville en 1885, qui lui donna le nom du savant Louis Pasteur.

En 1954, elle prit le nom du médecin militaire français, microbiologiste, qui découvrit le bacille de la peste en 1884. Il mourut à Nha Trang (Vietnam), en 1943.

Cette rue tranquille, est composée de maisons individuelles,de deux étages, façades agrémentées de brique vernissées, comportant cour et jardin.

En1936 :  un seul estaminet au n° 49 : Steenbeke, au N° 60, une école de filles.

Partager cet article
Repost0
2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 08:15

 

 

Le 6 février 1989, François Mitterrand, inaugura le nouveau nom de la place ainsi que l’œuvre de Marco Slinckaert, qui représente l’anneau du mathématicien allemand August Ferdinand Moëbius (1790/1868) (notion de l’infini, idée du lien, d’éternité, de solidarité humaine) .

C’est une œuvre monumentale en acier inoxydable et inox satiné de près de 8 tonnes !

 

 

01-05-2013-1901-13.jpg

 

Photo Club ambassadeurs de Wazemmes

 

A la même époque a été construit l’immeuble de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie à la place d’une ancienne filature (Catel-Béghin, dont le propriétaire avait bâti la « Villa Camille » au bord de la rue des Postes, afin d’y loger un sous-Directeur et des chefs d’ateliers, prêts à répondre au moindre incident qui surviendrait dans l’usine quelque soit le jour ou l’heure…). Le stade de sports Noël Dhérain lui a succédé.

Partager cet article
Repost0